Eco Jardin

PRESENTATION ET ECOLOGIE

Qui suis-je ?

Arnaud Pastoret, né le 20 juin 1977.

Scientifique et biologiste – écologue de formation (Deug et Licence de Biologie – Géologie, Maîtrise de Biologie des Populations et des Ecosystèmes, DEA en Sciences de l’Environnement) j’ai toujours été fortement sensibilisé aux problématiques environnementales au sens large, et plus particulièrement à la ressource en eau.
Dans ce cadre, j’ai notamment travaillé pour la DIREN (Direction Régionale de l’Environnement) en Corse.

Mon attrait pour la botanique, l’art des jardins et l’écologie se sont naturellement mêlés dans mon parcours depuis 2005. Puis en 2007 est née « Eco Jardin ».

En parallèle et depuis 2007, j'ai aménagé mon espace extérieur et créé mon jardin en suivant des directives écologiques.

Depuis 2009 j'accueille au Jardin des Albères des personnes pour des séjours en saison. - lien pour détails et disponibilités : lejardindesalberes.wixsite.com/ location-mer



Eco Jardin

Eco Jardin est née d’un souhait d’emprunter des voies nouvelles d’aménagement prenant tout d’abord en compte la composante ressource en eau (l’eau est et va devenir de plus en plus rare et coûteuse), mais également toutes les composantes biotiques potentiellement présentes dans ces espaces de vie que sont les jardins, qui même dans des dimensions restreintes peuvent contenir des richesses écologiques et se révéler accueillants pour la faune et microfaune (oiseaux, papillons, insectes pollinisateurs, micro organismes du sol, etc…).

Prendre EN CONSIDERATION LA COMPOSANTE BIOTIQUE IMPLIQUE LE RETRAIT DES PESTICIDES ET AUTRES COMPOSES CHIMIQUES AGRESSIFS ET DESTRUCTEURS, QUE CE SOIENT POUR LA FAUNE ET L’ENVIRONNEMENT GLOBAL MAIS AUSSI POUR LA SANTE HUMAINE.



Quelques paramètres écologiques liés au jardin

Les pratiques culturales actuelles et largement répandues et installées, à la fois chez les particuliers mais aussi nombreux professionnels, sont depuis quelques décennies basées sur les non respects de la nature que l’on tente de « maîtriser ».

Ainsi on essaie d’éradiquer tout ce qui nous gêne de près ou de loin, la faune comme la flore par divers procédés :

  1. Désherbages chimiques

    Afin de maintenir à tous prix des espaces « propres », les sols sont fréquemment maintenus chimiquement nus. Ils en deviennent stériles et vides de vie.
    De plus, un sol nu sera inévitablement recolonisé par des végétaux, soit par de nouvelles graines, soit par les quelques pieds ayant survécu au traitement. Au coût écologique s’ajoute un coût économique : achat des produits, frais d’entretien.

    Cercle vicieux du désherbage chimique :

    Il existe des solutions ou pratiques à recommander et certaines à éviter pour sortir de ce cercle :
    • éviter d’avoir des zones de terre nue soit :
      • par la couverture végétale (à préconiser au maximum puisqu’elle est en elle-même l’intérêt esthétique du jardin)
      • les paillages (organiques et/ou minéraux)
        les paillages organiques favoriseront notamment la vie du sol mais certaines plantes adaptées à la sécheresse peuvent préférer des substrats plus minéraux ( des conditions plus drainantes et plus chaudes pouvant leur être préférables voire impératives selon les cas).
    • éviter d’arroser par goutte à goutte ou par aspersion.

  2. Traitements insecticides

    En préalable, les mauvaises pratiques culturales sont à l’origine de la plupart des problèmes rencontrés dans les jardins.

    En effet, en général les plantes sont sur fertilisées et/ou trop arrosées. Cela favorisant une surproduction de feuilles tendres, qui elles-mêmes attireront et favoriseront le développement d’insectes communément appelés « parasites ».
    Au contraire, une plante menée en condition de culture en adéquation avec son développement naturel et des contraintes du climat méditerranéen aura tendance à faire moins de feuilles, et celles-ci seront plus épaisses (adaptation naturelle de la plante aux conditions difficiles méditerranéennes). Naturellement, les plantes seront moins « parasitées ».

    Ensuite, et c’est un point qui sans doute prendra encore du temps pour évoluer puisqu’il touche au rapport direct que nous avons avec la nature et toutes ses composantes.
    Malheureusement, il est un fait que je rencontre bien trop souvent : une part d’intolérance vis à vis de ce qui nous entoure et qui nous est présenté comme « nuisible ».
    Ainsi, fréquemment, au moindre puceron, nous sortons l’arsenal chimique, quitte à recommencer quelques jours ou semaines plus tard.

    Parfois, nous en arrivons au cercle vicieux suivant :


    Voici quelques pratiques à recommander :
    • favoriser la diversité végétale Un milieu pluri-spécifique est plus résistant et moins sensible aux parasites qu’un milieu mono spécifique ou peu diversifié.
    • Utiliser des plantes adaptées au climat
    • Mener le développement des plantes en condition difficile en accord avec le climat méditerranéen et ses exigences, et en accord avec la biologie naturelle de la plante
    • Ne pas sur fertiliser
    • Favoriser l’installation de la faune et microfaune
    • Eviter les comportements éradicateurs et accepter que les « parasites » sont partie intégrante du cycle de vie.
      Ils sont source d’alimentation pour de nombreux insectes ou oiseaux. Ne causent pas de dégâts si leur nombre est restreint.

    Une plante en bonne santé, vigoureuse, adaptée et menée en condition appropriée dans un environnement diversifié est moins sujette aux infestations parasitaires.